Pensée de la semaine
À Noël,
Dieu veut naître
en chacun et chacune de nous!
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Avec une ferveur exceptionnelle pour son âge, elle fait sa «première communion» au printemps 1859. Influencée par un milieu familial très chrétien, elle ouvre facilement son cœur à l’amour de Jésus et des pauvres: à quatorze ans elle demande son entrée chez les Sœurs de la Charité de Saint-Hyacinthe. Refusée à cause de son âge, elle se résigne à suivre ses parents qui, cette même année 1865 doivent s’exiler aux États-Unis pour résoudre des problèmes financiers.
De retour au Québec, cinq ans plus tard, Élisabeth fera plusieurs tentatives auprès de communautés religieuses, en essuyant toujours des refus, mais sans renoncer à son rêve.
Quelle surprise pour elle quand Mgr Louis-Zéphirin Moreau lui demande de fonder une communauté de sœurs enseignantes. Malgré son peu d’instruction, elle accepte dans l’humilité et l’abandon à la Providence.
Le 12 septembre 1877, l’Institut des Sœurs de Saint-Joseph est fondé au village de la Providence.
La communauté prendra rapidement son essor, Élisabeth Bergeron en restera le souffle jusqu’à la fin de sa vie. Tous s’accordent à souligner chez elle la bonté, la douceur, la sérénité mais surtout, la transparence du surnaturel, de l’union à Dieu et le dynamisme de la charité.
Elle meurt le 29 avril 1936. Plusieurs personnes viennent toucher son cercueil et lui demander des guérisons. «C’est une sainte dit-on».
"Ce qui est faible dans le monde, Dieu l'a choisi pour confondre ce qui est fort." (1 Co 1, 27)
Présentation d'Élisabeth Bergeron
par Suzanne Gloutnez, sjsh
Exhumation des restes d'Élisabeth Bergeron et transfert du tombeau
par Ginette Fortier, sjsh
Les amis d'Élisabeth
par Pauline Vertefeuille, sjsh
Par Thérèse Chauvin, sjsh
Par Thérèse Chauvin, sjsh
Par Angèle Daneau, sjsh
Par Noëlla Poudrette, sjsh