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Premiers pas...

Mademoiselle Bergeron ne se découragea pas, elle pria avec plus de ferveur pour savoir ce que Dieu voulait d'elle; elle mit toute sa confiance en Dieu. Au bout de deux ou trois semaines, elle retourna auprès de Sa Grandeur, (l’évêque) elle lui dit encore ce qu'elle pensait que Dieu voulait d'elle.

Monseigneur dit en les voyant: Voilà encore mes folles! et il rit beaucoup; cependant il leur donna un peu d'espoir en leur disant de prier beaucoup; cela la consolait un peu.


Dans une des visites qu'elle fit à Monseigneur, il lui dit qu'il ne voulait pas d'une communauté de Soeurs contemplatives, une suffisait dans son diocèse; il ne voulait non plus de Soeurs de Charité, ni de Pensionnat pour les demoiselles, que si elle voulait absolument se donner au Seigneur et fonder une communauté, qu'il voulait un Institut de Soeurs enseignantes pour la classe; que si elle pouvait se choisir des compagnes propices à cette tâche, il verrait ensuite.

Plusieurs filles voulurent s'associer à elle, mais des personnes fort âgées et sans instruction. En les voyant, il dit: «Allez je ne puis rien faire avec de tels sujets!»

Ce peu de succès ne déconcerta pas Mademoiselle Bergeron, elle pria Dieu de lui envoyer des compagnes compétentes, s'il voulait de son oeuvre. Elle pensa à une Demoiselle Blanchette de La Présentation qui accueillit avec plaisir la proposition de Mademoiselle Bergeron.

Elles commencèrent donc leurs préparatifs. De temps en temps elles allaient voir Sa Grandeur qui ne les encourageait pas beaucoup. […] Plus tard, deux autres demoiselles demandèrent à se réunir à elles. Mais les épreuves qu'il leur fallait essuyer les découragèrent tellement qu'elles les abandonnèrent.


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