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Saint-Hyacinthe (École normale St-Joseph)

Scolasticat
1937-1966



NOTES HISTORIQUES
Depuis que le Bureau Central des examinateurs catholiques n'accorde plus de diplômes d'enseignement, l'Institut des Soeurs de Saint-Joseph voit diminuer le nombre de ses recrues. Aussi, il songe à s'acquérir un droit octroyé à tant d'autres : celui de posséder une école normale.

FONDATION
Mère Saint-Jean-Berchmans (Blanche Meunier) et son Conseil implorent de Mgr Fabien-Zoël Decelles, évêque de Saint-Hyacinthe, l'autorisation d'en faire la demande. Mgr Arthur Douville, son évêque auxiliaire sert d'avocat auprès des autorités de Québec.
M. Jules P. Labarre, inspecteur général des écoles normales, communique de la part du département de l'Instruction Publique, l'autorisation de diriger une école normale à Saint-Hyacinthe.
L'Institut ne peut assumer sur l'heure les frais d'une construction. On transforme le deuxième étage des ateliers, ancienne manufacture Chalifoux sur la rue de La Bruère. Le Juvénat s'y installe. L'ancien Juvénat ouvre ses portes aux normaliennes. Quarante-deux élèves font leur inscription. L'école normale Saint-Joseph est née!

FONDATRICES
Soeur Marie-de-la-Trinité (Jeannette Rajotte), directrice
Soeur Sainte-Séraphine (Albina Lavallée)
Soeur Marie-de-la-Salette (Cécile Pelletier)
Soeur Saint-Zacharie (Patricia Bibeau)
Soeur Saint-Sylvestre (Jeanne Sylvestre)
Soeur Saint-Bernard-de-Citeaux (Annette Bernard)

QUELQUES STATISTIQUES
Normaliennes de 1941 à 1966 : 1512
Diplômes accordés:
supérieur : 58
complémentaire : 220
élémentaire : 391
Classe «B» : 244
Classe «C» : 482

FERMETURE DE L'ÉCOLE
L'école normale a magnifiquement rempli sa mission. Fondée pour former des éducatrices chrétiennes de valeur, elle en a préparé plus d'un millier qui ont prodigué sans compter leur savoir et leur dévouement auprès de la jeunesse de la région.
C'est en juin 1966 que les Supérieures Majeures de la Congrégation répondent à une demande du Ministère de l'éducation de fermer la dite école.



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